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fenugrec, gingembre et curcuma sur la lactation

fenugrec, gingembre et curcuma sur la lactation

Oui, vous le savez surement, le fenugrec, le gingembre et le curcuma sont des épices qui ont de nombreux bienfaits pour la santé. Mais saviez-vous qu’ils peuvent aussi aider les femmes qui allaitent à augmenter leur production de lait ? C’est d’ailleurs ce dont il sera question ici : le fenugrec, gingembre et curcuma sur la lactation. Concrètement, il sera question de comment ces trois plantes agissent sur la lactation et comment les consommer pour en profiter.

fenugrec, gingembre et curcuma sur la lactation

Le fenugrec est une plante originaire du Moyen-Orient et de l’Inde, qui est utilisée depuis des siècles comme remède naturel pour divers maux. Il contient des phytoœstrogènes, des substances végétales qui :

  • imitent l’action des hormones féminines ;
  • peuvent stimuler le développement des glandes mammaires ;
  • et peuvent stimuler la sécrétion de prolactine : l’hormone responsable de la production de lait

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D’un autre coté, il faut savoir que le fenugrec a aussi un effet galactogogue ; c’est-à-dire qu’il favorise l’éjection du lait lors de la tétée.

Secundo, le gingembre est une racine originaire d’Asie, qui est connue pour ses propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes et digestives. Il peut aider les femmes qui allaitent à soulager les :

  • nausées ;
  • ballonnements ;
  • et les coliques du nourrisson

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Aussi, il peut augmenter la production de lait en stimulant la circulation sanguine au niveau des seins et en facilitant la montée de lait.

Tertio, le curcuma est une épice jaune-orangé originaire d’Inde, qui est utilisée comme colorant et comme condiment dans la cuisine asiatique.

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Il a des vertus anti-inflammatoires, antiseptiques et antioxydantes, qui peuvent protéger la santé de la mère et du bébé. Toutefois, il faut reconnaitre qu’il peut aussi avoir un effet galactogogue en :

  • augmentant le taux de prolactine ;
  • et en améliorant la qualité du lait

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fenugrec, gingembre et curcuma sur la lactation : comment en consommer pour augmenter le lait ?

En vérité, il existe plusieurs façons de consommer le fenugrec, le gingembre et le curcuma pour augmenter la lactation. Vous pouvez les utiliser comme  :

  • épices pour assaisonner vos plats ;
  • les infuser dans de l’eau chaude pour préparer des tisanes ;
  • de gélules ou de poudre, en respectant les doses recommandées

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Une étude récente a montré que la prise quotidienne de gélules contenant 200 mg de fenugrec, 120 mg de gingembre et 100 mg de curcuma pendant 4 semaines pouvait augmenter significativement le volume et le contenu nutritionnel du lait maternel chez les femmes qui allaitent.

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Comme résultat, les chercheurs ont observé :

  • une augmentation moyenne de 49 % du volume de lait ;
  • ainsi qu’une amélioration de sa teneur en protéines, en lipides, en calcium et en fer

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Toutefois, il faut savoir qu’il est conseillé de commencer à prendre ces épices dès le début de l’allaitement, ou dès que vous constatez une baisse de votre production de lait.

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Aussi, sachez que vous pouvez continuer à les prendre jusqu’à ce que vous atteigniez une lactation suffisante et stable, puis diminuer progressivement les doses jusqu’à l’arrêt complet du traitement.

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Quelles sont les précautions à prendre ?

Avant de consommer le fenugrec, le gingembre ou le curcuma pour augmenter la lactation, il est important de consulter votre médecin ou votre sage-femme.

La raison étant qu’ils pourront vous conseiller sur la posologie adaptée à votre cas et vérifier qu’il n’y a pas de contre-indications. De plus, il faut reconnaitre qu’en effet, ces épices peuvent avoir des effets indésirables ou interagir avec certains médicaments.

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Par exemple, primo le fenugrec peut provoquer des réactions allergiques chez les personnes sensibles aux légumineuses, ou modifier le taux de sucre dans le sang chez les personnes diabétiques ou hypoglycémiques.

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Secundo, le gingembre peut augmenter le risque de saignement chez les personnes sous anticoagulants ou antiplaquettaires, ou interférer avec certains médicaments cardiaques ou anti-hypertenseurs. Tertio, le curcuma peut diminuer l’absorption du fer chez les personnes anémiques.

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fenugrec, gingembre, curcuma : leurs dangers chez la femme enceinte

Le fenugrec, le gingembre et le curcuma sont trois épices très utilisées dans la cuisine indienne et méditerranéenne. Elles ont de nombreux bienfaits pour la santé, mais sont-elles sans danger pour les femmes enceintes ?

Le fenugrec : une épice à éviter pendant la grossesse

En effet, le fenugrec est une plante galactagogue, c’est-à-dire qu’elle augmente la production de lait maternel. C’est pourquoi, il est souvent conseillé aux femmes qui allaitent et qui souffrent d’une baisse de lactation ou qui veulent relancer leur allaitement après une interruption temporaire.

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Cependant, le fenugrec n’est pas sans danger pour la femme qui allaite. Il peut provoquer des effets indésirables tels que des :

  • troubles digestifs ;
  • réactions allergiques ;
  • ou une odeur sucrée des sécrétions corporelles et des urines.

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De plus, il est déconseillé aux femmes enceintes, car il peut provoquer des :

  • contractions utérines ;
  • et des malformations fœtales à fortes doses.

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Par ailleurs, il est également contre-indiqué aux femmes diabétiques ou hypoglycémiques, car il peut interférer avec le traitement médical ou aggraver l’état de santé. Enfin, il peut potentialiser l’effet des anticoagulants et augmenter le risque de saignements.

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Le gingembre : une épice à consommer avec modération pendant la grossesse

Le gingembre est généralement considéré comme sans danger pour les femmes enceintes, à condition de le consommer avec modération et de respecter la dose maximale de 1 gramme par jour.

En effet, le gingembre peut :

  • interagir avec certains médicaments : anticoagulants, antiplaquettaires, antidiabétiques ;
  • ou aggraver certaines pathologies : calculs biliaires, ulcères gastriques, troubles cardiaques

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Aussi, il peut provoquer des brûlures d’estomac, des diarrhées ou des réactions allergiques chez certaines personnes sensibles.

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Il est donc recommandé de demander l’avis de son médecin avant de prendre du gingembre pendant la grossesse, surtout si on suit un traitement médical ou si on a des antécédents de fausse couche ou d’hémorragie.

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Le curcuma : une épice à utiliser avec prudence pendant la grossesse

En effet, le curcuma n’est pas sans danger pour les femmes qui allaitent. En effet, il existe des risques et des contre-indications à prendre en compte. Par exemple il peut :

  • avoir un effet anticoagulant :

ce qui augmente le risque de saignement excessif. Il est donc déconseillé aux femmes qui prennent des médicaments pour fluidifier le sang ou qui ont des troubles de la coagulation.

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  • peut provoquer des effets indésirables :

Comme une sécheresse de la bouche, des flatulences ou des brûlures d’estomac. Il faut donc respecter les doses recommandées et éviter de le consommer à jeun ou en cas d’ulcère gastroduodénal.

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  • avoir un effet abortif ou stimuler les contractions utérines :

C’est d’ailleurs pourquoi, il est donc interdit aux femmes enceintes ou qui envisagent une grossesse. Il faut également être prudente pendant l’allaitement, car il pourrait passer dans le lait maternel et affecter le bébé.

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  • interagir avec certains médicaments ou plantes médicinales :

Il faut donc demander l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien avant de le consommer si on suit un traitement ou si on prend d’autres compléments alimentaires.

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