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ail et grossesse
En effet, avant que les antibiotiques ne soient découverts, c’était les gousses d’ail qui étaient écrasées puis utilisées comme antiseptiques pour la cicatrisation des plaies.
De nos jours, l’on fait usage de ces gousses pour prévenir les maladies cardiovasculaires en :
- en fluidifiant le sang ;
- luttant contre l’excès de cholestérol ;
- régulant la tension artérielle
Mais il faut préciser que ces propriétés de ce coté, sont modestes. On vous explique tout ici!
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Comment l’ail agit-il ?
En effet, ses gousses regorgent de flavonoïdes et d’acides phénols ; ce qui leur confèrent cette propriété antiseptique. Néanmoins, il faut savoir que c’est ne pas le plus important. En réalité, l’alliine est ce que l’ail contient de plus important, car broyé, cette alliine devient l’allicine grâce à une enzyme renfermée dans les gousses.
De plus, lorsque cette allicine rencontre l’oxygène, elle se métamorphose en composés soufrés à savoir di-et trisulfure d’allyle, trisulfure de méthyle, ajoènes et bien d’autres. Ces composés soufrés représenteraient les principes actifs à la base des effets thérapeutiques de l’ail.
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Quelle est l’efficacité de l’ail ?
Tout d’abord, il est bien connu qu’il est efficace pour le contrôle du taux de cholestérol dans le sang et aussi pour réguler la pression artérielle.
Aussi, plusieurs analyses croisées (méta-analyses) ont porté sur les essais cliniques les plus rigoureux sur le plan scientifique. Ces analyses stipulent que prendre au quotidien l’ail ne semble réduire les taux de cholestérol total et de cholestérol LDL ou mauvais cholestérol, que de 4 à 6 %. Or, cela semble insuffisant pour entraîner un bénéfice dans la prévention des maladies cardiovasculaires. C’est pourquoi, il était dit plus haut que ces effets sur la pression artérielles sont modestes bien qu’ils existent vraiment.
D’autre part, il possède des effets anticoagulants qui ont été bien confirmés à travers des expériences. Lorsque ces effets sont ajoutés à ceux sur le cholestérol et la pression artérielle, alors, OUI!, ils pourraient en effet prévenir des maladies vasculaires comme les accidents vasculaires cérébraux.
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Par ailleurs, certaines études épidémiologiques, ont bien pu confirmer que les fait de consommer l’ail en grandes quantités, réduit les probabilités de survenance :
- d’un cancer de l’estomac ;
- cancer du colon ;
- et même celui de la prostate
Cependant, il faut reconnaitre que cela peut également être lié au comportement alimentaire puisque la majorité des consommateurs d’ails sont végétariens.
Traditionnellement, l’on utilise aussi l’ail contre :
- les infections respiratoires ;
- vers intestinaux ;
- et problèmes de peau
Qu’en pensent les autorités ?
1 – L’EMA
L’Agence européenne du médicament considère comme « traditionnellement établi » l’usage des préparations à base d’ail comme « élément complémentaire dans la prévention de l’athérosclérose (dépôts de cholestérol sur les parois des artères) » et « pour soulager les symptômes du rhume ».
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2 – L’OMS
L’Organisation Mondiale de la Santé considère comme « cliniquement établi » l’usage de l’ail comme un « traitement adjuvant [complémentaire] aux mesures alimentaires destinées à diminuer les taux de lipides dans le sang (cholestérol et triglycérides) » et admet que l’ail « peut être utile lors d’hypertension artérielle modérée ».
L’OMS considère comme « traditionnel » l’usage de l’ail dans « le traitement des infections respiratoires, des vers intestinaux, des troubles digestifs et de l’arthrose ».
3 – LA COMMISSION E
La Commission E du ministère de la Santé allemand reconnaît l’usage de l’ail dans « le traitement adjuvant des régimes destinés à diminuer les lipides du sang, et dans la prévention des modifications vasculaires liées à l’âge ».
4 – L’ESCOP
La Coopération européenne en phytothérapie reconnaît l’usage de l’ail « dans la prévention de l’athérosclérose (le dépôt de cholestérol sur la paroi des artères), dans le traitement des excès de lipides dans le sang non contrôlés par un régime alimentaire, et dans le traitement des infections respiratoires (sans preuve clinique) ».
5 – LE NIH
Les Instituts nationaux de la santé américains considèrent comme « fondé sur de bonnes évidences scientifiques » l’usage de l’ail pour « diminuer modérément les taux sanguins de cholestérol (total et LDL) sur une durée de quatre à douze semaines ».
Aussi, ils relèvent que peu de données existent sur un effet plus durable ou sur un effet positif de l’ail sur le cholestérol HDL (le « bon » cholestérol).
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Comment utiliser l’ail ?
1 – Formes et doses
Vous souhaitez protéger vos vaisseaux sanguins ?
Mais ne sachez pas quel dose quotidienne d’ail frais utilisée ?
C’est normal! D’ailleurs, ces doses varient suivant les sources. Par exemple, l’OMS, recommande quatre (04) gousses d’ail frais quotidienne tandis que la Commission E, une gousse d’ail frais le jour.
Dans les produits manufacturés, vous aurez l’ail sous forme séché ou « vieilli » (fermenté). Aussi, vous aurez des extraits d’ail ou plus précisément des produits à base d’ail dits << désodorisé >>. Mais, il faut savoir que les taux de substances actives de ces produits sont faibles. Dans ce cas de figure, il convient de suivre les doses recommandées par les fabricants eux-mêmes.
Quel que soit ce que vous prenez, l’idéal est de les consommer pendant les repas afin d’éviter les irritations de l’estomac.
Vous souhaitez l’appliquer sur votre peau sous forme broyé, en tranche, en jus ou huile d’ail ?
Alors, restez prudent car cela peut entrainer des brûlures.
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2 – Contre-indications de l’ail
Les seules personnes ne devant pas utiliser l’ail sont ceux-là qui souffrent de maladie génétique rare appelée porphyrie. C’est d’ailleurs, sa seule contre-indication.
Vous êtes sur le point de subir une opération chirurgicale ?
D’après l’EMA, vous ne devrez donc pas consommer l’ail une (01) semaine avant l’intervention.
3 – Effets indésirables et surdosage de l’ail
Tout d’abord, sachez que vous devez le consommer de façon modérée puisqu’il pourrait irriter l’estomac mais aussi l’appareil urinaire. Ce n’est pas tout! Eliminer par la bouche et poumons, les composés soufrés peut vous faire avoir une mauvaise haleine qui définie les vrais mangeurs d’ail.
C’est pourquoi, afin de masquer ces odeurs, vous pouvez mâcher :
- des feuilles de persil ;
- un chewing-gum mentholé ;
- de la réglisse ;
- de l’anis vert ;
- ou un grain de café
De plus, il faut savoir qu’appliquer de l’ail sur votre peau peut entraîner des brûlures mais aussi des réactions allergiques.
4 – Interactions de l’ail avec d’autres substances
Vous prenez des médicaments anticoagulants pour fluidifier le sang ?
Alors, éviter de prendre de grandes quantités d’ail puisqu’il a lui-même des propriétés anticoagulantes. Les personnes qui doivent subir une opération chirurgicales sont aussi comprises.
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Aussi, éviter de le prendre avec d’autres plantes aux mêmes propriétés anticoagulantes comme :
- le ginkgo ;
- le ginseng ;
- l’éleuthérocoque ;
- le saule blanc ;
- le kava ;
- la fève tonka, etc.
Les huiles de poisson généralement prescrite aux personnes souffrants d’excès de triglycérides, ne doivent aussi pas etre pris en complément de l’ail.
Par ailleurs, il faut savoir qu’à dose thérapeutique, l’ail peut interagir avec :
- les médicaments des troubles de la thyroïde ;
- certains traitements comme le saquinavir et le ritonavir, contre le VIH/Sida ;
- les médicaments comme le permixon, contre l’hyperplasie bénigne de la prostate ;
De plus, il peut aussi déséquilibrer un traitement contre le diabète qui jusque-là est efficace.
5 – Ail, grossesse et allaitement
Tout d’abord, il faut savoir qu’il ne pose aucun problème de consommation au cours de la grossesse. Néanmoins, vous devez le réduire ou éviter en raison de ses propriétés anticoagulantes.
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Vous êtes une femme allaitante ?
Alors, sachez que les substances qui confèrent à l’ail son odeur passent dans votre lait maternel. Un essai clinique contrôlé avec placebo a montré que les nourrissons allaités par des mères consommant de grandes quantités d’ail ont tendance à s’alimenter davantage. Néanmoins, il faut reconnaitre que certains nourrissons ne présentent pas les résultats de cet essai clinique.
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6 -L’ail chez lez enfants
Il ne pose aucun problème chez l’enfant. Par contre son usage thérapeutique orale pour soulager les rhumes doit être pour ceux de plus de 12 ans.
Attention! En appliquant sur la peau des enfants, peut leur entrainer de graves brulures surtout chez les nourrissons. C’est pourquoi, vous devez éviter carrément cela.
D’autre part ,
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