test d’ovulation : l’essentiel à savoir pour tomber enceinte au usa, canada, france, bali

Les causes sont diverses et variées.

Elles peuvent être dues à des dysfonctionnements au niveau des centres de commande des hormones (hypophyse, hypothalamus) de la FSH (hormone folliculo-stimulante) et la LH (hormone lutéinisante), les deux hormones clefs du cycle ovarien.

D’autre part, cela peut également être la conséquence :

• d’une anomalie congénitale ou une anomalie chromosomique, comme dans le syndrome de Kallmann-De-Morsier, qui entraine un déficit en GnRH (hormone stimulant l’hypophyse et donc la sécrétion de LH et FSH) ;
• d’une tumeur bénigne au niveau de l’hypothalamus ou de l’hypophyse, la plus fréquente étant l’adénome hypophysaire à prolactine, à l’origine d’une sécrétion anormalement élevée de prolactine (hyperprolactinémie) qui perturbe la sécrétion de GnRH ;
• une anorexie mentale et/ou une maigreur extrême peut également affecter le fonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophysaire, en réduisant la production de GnRH. L’ovulation peut alors devenir irrégulière ou s’arrêter ;
• des troubles psychologiques, un choc émotionnel, un stress important peuvent également entrainer un blocage de l’ovulation sur plusieurs cycles. Il en va de même pour une pratique sportive très intensive ;
• un syndrome de Sheehan : rare, il s’agit d’une nécrose de l’hypophyse secondaire à une hémorragie du post-partum ou à un traumatisme crânien.

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Autre causes

D’autre part, le problème peut être d’origine ovarien. Dans ce cas, on parle alors d’origine basse ou périphérique. Cela est généralement du :

• le syndrome des ovaires polykystique (SOPK) ou dystrophie ovarienne : se manifeste par l’accumulation anormale de petits follicules qui n’entrent pas en croissance. L’ovulation est alors irrégulière, de mauvaise qualité ou totalement absente, entrainant alors une hypofertilité ou une infertilité ;
• un kyste ovarien, parfois dû à une endométriose (kyste ovarien endométriosique), qui va altérer le bon fonctionnement de l’ovaire ;
• l’insuffisance ovarienne précoce (IOP) touche 1% des femmes de moins de 40 ans. Elle est définie par une aménorrhée de plus de quatre mois avant l’âge de 40 ans avec un taux élevé de FSH. Elle peut être la conséquence d’une anomalie chromosomique (syndrome de Turner, syndrome de l’X fragile), d’un traitement par radiothérapie et/ou chimiothérapie, d’une chirurgie ovarienne, d’une maladie auto-immune, plus rarement d’une cause virale.

Enfin, certaines maladies générales peuvent perturber le fonctionnement des ovaires ou les sécrétions hormonales et entrainer une anovulation. Il s’agit :

• une hypothyroïdie ;
• l’insuffisance rénale ;
• une insuffisance hépatique sévère ;
• un diabète ;
• le syndrome Cushing

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Par ailleurs, il faut reconnaitre que même certains médicaments (certains neuroleptiques, antidépresseurs tricycliques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, antihypertenseurs, anti-épileptiques…) peuvent être à l‘origine d’une hyperprolactinémie.

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test d’ovulation : Quelles sont les différentes phases du cycle féminin ?

Le cycle féminin est rythmé par quatre phases :

1 – La phase folliculaire

Première phase du cycle des menstrues, elle se caractérise par le fait qu’en son sein, l’ovaire produit en continue les hormones œstrogènes. Ainsi, cela provoque un épaississement de l’endomètre. De plus, au cours de la meme phase, l’hormone folliculostimulante stimule les follicules ovariens en vue de favoriser leur grossissement.

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A son terme, la phase folliculaire permet de libérer un seul follicule qui dans les conditions normales sera mature.

2 – La phase d’ovulation

Ici, la production en continue des œstrogènes fait augmenter la sécrétion de l’hormone lutéinisante ; une hormone qui conduit à la rupture du follicule ainsi qu’à la libération de l’ovule. Si vous avez un cycle de 28 jours, la phase de l’ovulation se produit autour du 14e jour. A cet moment, l’ovule sort de l’ovaire par la trompe de Fallope la plus proche où il pourra y être fécondé par un spermatozoïde ; si les trompes ne sont pas bouchées.

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3 – La phase lutéale

Celle-ci se déroule à la fin de l’ovulation puis se termine à l’aube de l’arrivée des règles ou menstrues. Qu’est-ce qui s’y passe ?

En clair, dès que le follicule libère l’ovule, il se transforme en un corps jaune dont les cellules produisent des œstrogènes ainsi qu’une grande quantité de progestérone. Ensuite, la progestérone sécrétée, va stimuler l’endomètre qui va se préparer à recevoir un ovule fécondé.

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4 – Les menstruations

La dernière phase de l’ovulation est bien entendu les règles ou encore les menstrues.

Ici, si dans au cours de la phase lutéale, l’ovule n’est pas fécondé, alors, l’endomètre se désintègre puis est ensuite rejeté par l’orifice vaginale. C’est ainsi que vous remarquez que vous avez les règles ou vos menstrues.

Remarque : Chacune des ses différentes phases, peuvent avoir des durées différentes ou se présenter de façon régulière ou non. La raison est simple : chaque femme – chaque cycle. Bien que le cycle féminin dure en général 28 jours, ce n’est pas le cas chez toutes les femmes.

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Comment savoir si j’ovule sans le test d’ovulation ? 

En dehors du test d’ovulation, vous pouvez ressentir des symptômes physiques ou émotionnels.

1 – La glaire cervicale

En effet, bien qu’elle soit sécrétée par le col de l’utérus et composée de mucus, d’eau, sels minéraux et protéines, il faut savoir qu’elle joue un grand rôle dans la fécondité. Constituée de filaments disposés en réseau, elle agit comme un maillage qui permet de :

• fermer de façon hermétique le col de l’utérus afin de le protéger contre les bactéries ;
• et d’empêcher le passage des spermatozoides

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Dès que la période de l’ovulation approche, la glaire cervicale augmente en quantité et devient plus fluide et filante. En gros, elle se transforme et son pH augmente également afin de permettre aux spermatozoides de survivre au milieu acide du vagin lors de leur remontée vers les trompes de Fallope.

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A la fin du cycle des règles, la glaire se dessèche afin de boucher hermétiquement le col de l’utérus et d’empêcher et spermatozoides et bactéries de remonter dans l’utérus.

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2 – Les symptômes physiques et émotionnels

Déja, il faut savoir que toutes les femmes ne ressentent pas toutes les mêmes symptômes. Ils peuvent donc varier d’une femme à l’autre mais certains signes sont plus courants. Il s’agit entre autres :

• d’une sensation de pesanteur en bas du ventre ;
• un pincement à droite ou à gauche ;
• une sensation de ballonnement ;
• des crampes abdominales pouvant varier en intensité ;
• d’une tension dans les seins ;
• d’une augmentation de la libido

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Certaines femmes usent de leur température corporelle pour déterminer leur période d’ovulation. En effet, c’est bien possible puisqu’au cours d’un cycle normal et durant la phase folliculaire, elle est en dessous de 37°C et varie peu. Avant l’ovulation, elle chute avant de remonter au-dessus des 37°C, pour ensuite se maintenir à ce niveau au cours de la phase lutéale.

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D’ailleurs, l’utilisation de la courbe de température, à l’instar du test d’ovulation est tout autant recommandée lorsqu’un couple a des difficultés à concevoir malgré leur mois de rapports sexuels réguliers.

Si malgré tout ça, vous avez toujours des difficultés à tomber enceinte, faites vous faire consulter par un médecin et demander à Mr de faire un spermogramme. En cas de fausses couches répétées, vous pouvez prendre le traitement pour les fibromes ou myomes ou celui pour les fausses couches.

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