acrochordons et diabète, fertilité

Comment traiter les acrochordons ou skin tags

Totalement inoffensifs, les acrochordons ou skin tags n’ont très souvent besoin pas besoin de traitement médical pour les faire traiter. Par contre, si pour des raisons esthétiques ou d’irritation, vous souhaitez vous en débarrasser, d’accord.

Pour cela, sachez qu’il existe différentes méthodes ou options pour vous en débarrassez. Il s’agit entre autres :

• de l’ablation chirurgicale : qui se fait à l’aide de ciseaux ou d’un scalpel pour enlever l’acrochordon ;
• de la cryothérapie : une congélation de l’acrochordon avec de l’azote liquide ;
• d’une ligature : qui consiste à attacher du fil chirurgical autour de la base de l’acrochordon et à couper donc son apport en sang ;
• d’une électrochirurgie : qui consiste à utiliser l’énergie électrique à haute fréquence pour brûler l’acrochordon

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Par ailleurs, il faut savoir que chacune de ces méthodes, possède un risque d’infection. Ceci est d’autant plus important à prendre en compte puisque les infections peuvent causes bien plus de dommages et ce surtout pour les diabétique à cause de la difficulté de cicatrisation.

Vous pensez à procéder à une automédication ?

Alors, sachez que enlever les acrochordons par vous-même croit le risque d’infection.

En outre, il faut reconnaitre que si les acrochordons sont liés à votre diabète, vous pourriez donc constater que lorsque votre taux d’insuline sera réguler, les acrochordons vont disparaitre.

De plus, ils ne se reproduiront plus aussi de façon fréquente. Ca pourrait donc être la meilleure et idéale option pour vous puisqu’elle vous prémunir d’une possible infection.

NB : Si vous ne traiter pas la cause première et racine du problème, vous pourrez remarqué que les acrochordons vont à nouveau poussés et ce à proximité des autres.

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acrochordons et diabète

Alors, il faut reconnaitre que beaucoup de recherches suggèrent que les diabétiques sont plus susceptibles aux acrochordons ou skin tags que les autres. Néanmoins, cela n’équivaut pas à affirmer que si vous avez des acrochordons que vous souffrez de diabète. D’ailleurs, les skin tags sont également liés à un nombre considérable d’autres pathologies.

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C’est pourquoi si vous avez des acrochordons, vous devez penser à vous faire consulter. Votre médecin pourra peut-être tester le diabète pour en exclure toute cause.  Donc, si vous avez d’autres facteurs de risque ou signes de diabète ou meme des antécédents familiaux, soyez vigilant lors de la consultation.

D’autre part, si vous souhaitez vous faire enlever les acrochordons ou skin tags, sachez qu’il y a des risques d’infections.

acrochordons et diabète de type 2 : les anomalies cutanées

1 – Acrochordon ou molluscum pendulum

C’est une tumeur pédonculée qui se retrouve surtout niveau du cou, des aires axillaires et des paupières. Vous la verrez comme une excroissance couleur de peau ou un peu plus sombre. Elle est fréquente à 25 à 46% chez les adultes diabétiques.

2 – Acanthosis nigricans

Plus fréquente des manifestations de peau, elle se retrouve à raison de 64% des obèses. Elle est le signe d’un excès d’insuline et un facteur de risque pour le diabète de type 2. D’autre part, elle peut également est le signe :

• des ovaires polykystiques ou sopk ;
• un syndrome para-néoplasique où les muqueuses sont souvent atteintes

L’acanthosis nigricans, est une plaque veloutée, papillomateuse, brune, hyperkératosique qui se retrouve très souvent au niveau des plis, coudes, cou, aine, etc. Perdre du poids, serait très utile pour faciliter leur regression.

3 – Xanthomatose éruptive

C’est une apparition subite de papules jaunes qui se manifeste très souvent sur :

• fesses ;
• coudes ;
• surface d’extension des extrémités

Vous en souffrez ?

Alors, sachez qu’il vous faudra un diagnostic rapide puisqu’elle correspond à une croissance importante des triglycérides et aussi à un diabète mal équilibré avec risque de pancréatite. C’est peut-être le premier signe de diabète.

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4 – Scléroedème diabétique

Maladie rare du système conjonctif associée au diabète de type 2, elle se développe chez environ 2,5 à 14% des diabétiques. Les hommes d’âge moyen et surtout obèses sont les plus susceptibles.

Elle se manifeste par une peau indurée, épaisse et souvent érythémateuse à la partie supérieure du dos, du cou et des épaules, en pèlerine. Aussi, vous remarquerez un phénomène comme celui d’une peau orangée.

Bien qu’elle soit généralement sans signes, vous pouvez avoir des douleurs suivi d’une mobilité réduite du dos et du cou. Le strict contrôle du diabète serait inefficace.

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Les manifestations cutanées au cours du diabète de type 1

1 – Le vitiligo

Les macules circonscrites dépigmentées de la peau et des cheveux sont très souvent symétriques. Le vitiligo a une origine auto-immune avec destruction des mélanocytes. Il atteindrait 0,3 à 0,5% de la population et 2 à 10% du diabète de type 1. Aussi, il faut savoir que le vitiligo est également lié à d’autre maladies auto-immunes tels que :

• maladie de Hashimoto ;
• maladie de Basedow ;
• le polyarthrite rhumatoïde ;
• Biermer ;
• la maladie d’Addison , etc.

2 – La nécrobiose lipoïdique

Non infectieuse, il s’agit d’une maladie granulomateuse qui touche surtout les diabétiques de type 1 de sexe féminin, dans une proportion de 0,3 à 1,2%. Elle se manifeste par :

• des plaques irrégulières ;
• ovoïdes avec centre jaune atrophique ;
• et une périphérie rouge pourpre.

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Cette nécrose, se retrouve surtout en région pré-tibiale et plus rarement au niveau du visage, cuir chevelu, du tronc. Généralement est unique voire bilatérale et peut s’ulcérer spontanément ou après traumatisme. Le diagnostic différentiel est le granulome annulaire qui n’a jamais de coloration jaunâtre.

D’autre part, elle peut se manifester également en cas de différentes maladies telles que :

• la maladie de Crohn ;
• polyarthrite rhumatoïde ;
• la sarcoïdose

La nécrobiose lipoïdique n’est pas forcément liée à un mauvais équilibre du diabète, elle régresse de façon spontanée dans 20% des cas.

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3 – Bullose diabétique

C’est une maladie qui atteint 0,5% des diabétiques et surtout les hommes ayant un diabète mal contrôlé ainsi qu’une neuropathie distale. Mal connue, il s’agit d’une bulle séreuse liquidienne asymétrique non inflammatoire, de survenue spontanée au niveau des extrémités distales du tibia plus exceptionnellement aux avant-bras et mains.

Pour son diagnostic, il faut des biopsies nécessaires qui montre que les bulles sont inflammatoires intra ou  sous-épidermiques.

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L’immunofluorescence est négative. Le traitement repose sur la prévention de l’infection, la percée de la bulle et du tulle gras. La guérison survient en 2 à 5 semaines. La récidive est possible au niveau du même site ou sur une autre localisation.

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Les anomalies de peau au cours du diabète de type 1 et 2

1 – La dermopathie diabétique

Marqueur cutané le plus commun du diabète. 30 à 40% des diabétiques de + de 50 ans en seraient atteints, 2% chez les sujets contrôles. Elle indiquerait des complications micro-angiopathiques de type :

• rétinopathie ;
• néphropathie ;
• et neuropathie

Les lésions sont inférieures à 1 cm bien limitées, lésions pigmentées rondes ou ovales au niveau du tibia de façon bilatérale et asymétrique. Les lésions diminuent en 1 à 2 ans pour laisser des plages d’hypo-pigmentation atrophique.

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2 – La xérose

Une peau sèche se voit chez 26,4% des diabétiques surtout s’il y a une neuropathie autonome. Le risque d’infection et d’ulcération est important. Au début cette xérose entraîne prurit, écailles, fissures, qui sont augmentés par le froid et l’air sec. Le traitement repose sur l’utilisation d’émollients.

3 – Sclérose des extrémités digitales ou cheiroarthropathie diabétique

Elle touche 8 à 34% des diabétiques de type 1 DT1 mais aussi chez 2% de la population non diabétique. Ces anomalies sont liées à l’ancienneté du diabète. Elles se manifestent par :

• un enraidissement articulaire avec tendinite ;
• impossibilité d’extension totale des mains avec le signe de la prière

Son traitement repose uniquement sur de la rééducation.

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4 – Le psoriasis

C’est une Inflammation immunologique d’origine génétique et environnementale. Les papules sont érythémateuses, desquamatives et se retrouvent surtout au niveau :

• de la tête ;
• du cou ;
• du genou ;
• des mains ;
• des pieds ;
• du tronc ;
• et des ongles

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Environ 9% des diabétiques en souffriraient. Le diagnostic est clinique mais nécessite l’avis d’un dermatologue. Les agonistes du GLP1 amélioreraient le psoriasis.

5 – Le granulome annulaire

C’est une manifestation granulomateuse où les papules sont érythémateuses ou claires, coalescentes. Les lésions sont ovales ou rondes et ressemblent à une teigne mais ni symptomatologie, ni vésicule, ni écaille. La relation est controversée avec le diabète.

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6 – Le dermatose perforante acquise

Elle crée une perforation trans-épidermique avec élimination du tissu conjonctif du derme. Les lésions sont très prurigineuses avec des papules et nodules ayant un point central kératinisé.

Ils siègent en face d’extension des extrémités et du tronc et moins souvent de la tête. Se voit chez les diabétiques en insuffisance rénale et hémodialysés. Le traitement n’est pas spécifié, il est conseillé d’éviter les traumatismes.

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7 – La rubéose faciale

Très fréquente chez 3,2% des diabétiques, c’est une complication micro-angiopathique avec un aspect de flush de la face parfois généralisé. Elle correspond à un mauvais contrôle glycémique associé à des troubles microcirculatoires d’où la dilatation veineuse, souvent associée à une rétinopathie.

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8 – Télangiectasie péri-unguéale

L’érythème péri-unguéal avec douleurs des doigts, cuticules épaissies, correspond à une micro angiopathie. 49% des diabétiques en seraient atteints.

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9 – Lichen plan

Il s’agit d’une pathologie inflammatoire chronique qui se manifeste surtout au niveau :

• de la peau ;
• des bras ;
• des jambes ;
• muqueuses du cuir chevelu ;
• et des ongles

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Elle touche entre 0,14% à 1,9% de la population générale et 2 à 4% des diabétiques. En dehors des ulcérations, vous pouvez avoir des lésions :

• prurigineuses ;
• pourpres ;
• polygonales avec des lésions en papule ou plaque (signe des 4P)

Au niveau de la bouche, vous pouvez avoir souvent des brûlures, ayant un aspect en dentelle au niveau de la face latérale de la bouche (lèvres, gencive et langue).

Le diagnostic est clinique, une guérison spontanée peut survenir en 1 à 2 ans.

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